Oeuvres

La réalisation de portrait a été une des premières sources d’inspiration pour Jhycheng qu’il a développé tout au long de sa carrière. Inspiré tout d’abord par la mythologie chinoise et la figure de la courge symbole de la naissance, c’est après la mort de son père que les portraits deviennent réellement importants pour lui. Suite à cet excès d’émotion qui le ronge, il cherche à les représenter pour mieux les comprendre et les accepter. C’est alors qu’apparaît une série de tableaux qu’il nomme le cri, où il réalise des portraits des personnes qui l’entourent, décrivant le cri comme une manière d’exister et de dire : « je suis là ! ». Le cri représente pour lui la liberté, une réelle manière de s’exprimer. Son travail des portraits est aussi inspiré par le mouvement, la volonté de représenter les visages en prenant en compte le temps qui passe et les émotions qui changent, avec des portraits balayés qui saisissent un instant. Il est aussi inspiré par la figure de la femme, capturant l’intimité et la passion ; représentant leurs beautés sous toutes ses formes, il peint aussi bien la douceur ou la sagesse, en passant par la retenue ou la colère.

L’intérêt de Jhycheng pour le monde qui l’entoure à toujours marqué ses œuvres. Dès le début de son apprentissage de la peinture, il installe un atelier dans sa voiture et part découvrir les paysages de Taiwan à la recherche d’inspiration. Le sentiment de liberté qu’il a ressenti a impacté profondément sa vision des choses et le pousse à partir découvrir le monde. Son intérêt pour les paysages ne cessera de grandir au fil de ses voyages, nourri par la diversité des environnements qui l’entourent et qui ne cesse de le fasciner. Il retrace son histoire à travers les paysages qu’il capture, mélangeant ses souvenirs et ses sentiments.

Après avoir réalisé de nombreux portraits, Jhycheng Wu tend vers de nouveaux horizons. Lassé par la subjectivité des portraits et la difficulté des personnes à s’identifier à ceux-ci, il décide de se tourner vers la réalisation de fleur afin de permettre au plus grand nombre de se sentir touché par ces réalisations. Tout commence aux États-Unis où il rencontre Cio Guo Qiang, un artiste peintre chinois. Il est tout de suite fasciné par son travail, mêlant les fleurs et les traditions de son pays d’origine. Jhycheng Wu décide alors d’intégrer des fleurs à son travail, elle représente pour lui la nature, l’épanouissement et sont une réelle source d’énergie. Il s’appuie notamment sur la couleur des fleurs, une vaste source d’inspiration, de richesse, de fascination et de diversité. Il ne dessine pas seulement des fleurs, mais des sentiments, son travail est toujours en lien avec ce qu’il ressent.

L’intérêt de Jhycheng pour les animaux débute lors de son enfance passée à Taiwan, le travail de paysan de ses parents l’amène rapidement à devoir s’occuper des animaux et à créer des liens avec eux. Il s’occupe des buffles, des cochons ou encore des poules, et est admiratif de leur vivacité et de leur dynamisme. À travers ses encres de Chine en particulier, Jhycheng retranscrit les animaux qu’il a longuement contemplés étant enfant et qui continue encore de le fasciner aujourd’hui. Les souvenirs de son enfance à la campagne ne l’ont jamais quitté, et reste une source d’inspiration inépuisable.